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mercredi 8 février 2017

Marine le Pen : pas si "blanche"!



     Le temps passe et les affaires s’accumulent à l’encontre des cadres du Front National et plus particulièrement de Marine Le Pen. Alors que les médias s’occupent quasi-exclusivement du « Penelope Gate », il serait temps de démasquer davantage le parti d’extrême droite. Petite piqure de rappel :
-          - « deux des dirigeants du Front National ainsi que plusieurs proches de Marine Le Pen ont été renvoyés devant le tribunal correctionnel pour répondre de leurs rôles dans le cadre du financement des élections de 2012 » (modifié d’après Le Monde,  « Assistants parlementaires : une information judiciaire vise le FN », 05/01/2017)
-            - « on ne trouve pas trace sur la déclaration de Marine Le Pen de Jeanne, son micro-parti. Une enquête de "l'Obs" a révélé l'an dernier que Jeanne fait l'objet d'une enquête judiciaire pour des détournements d'un montant pouvant atteindre 6 millions d'euros. Depuis, sept personnes ont été mises en examen. » (d’après Le Nouvel Obs, « Déclaration de Patrimoine : Marine Le Pen risque dix ans d’inéligibilité », 21/12/2015)
-               -   « (à propos de Marine le Pen et Jean-Marie Le Pen) Leur patrimoine  aurait été sous-estimé de 60% environ. Et selon l'AFP, la fraude atteint plus d'1 million d'euros pour Jean-Marie Le Pen et plusieurs centaines de milliers d'euros pour Marine Le Pen. […] L'infraction est passible de 45.000 euros d'amende, trois ans de prison et dix ans d'inéligibilité au titre de la loi pour la transparence de la vie publique. » (d’après Le Nouvel Obs, « Déclaration de Patrimoine : Marine Le Pen risque dix ans d’inéligibilité », 21/12/2015)
-          - « Le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire pour « abus de confiance », « recel d’abus de confiance »,  « escroquerie en bande organisée », « faux et usage de faux » et « travail dissimulé ». Elle vise à déterminer si les assistants parlementaires d’eurodéputés du Front National ont été rémunérés indûment par Bruxelles, alors qu’ils exerçaient par ailleurs des fonctions au sein du parti. […] Le Parlement réclame des sommes importantes à M. Le Pen et à sa fille. Le président d’honneur du parti d’extrême droite doit, depuis juin 2016, rendre 320 000 euros à l’institution pour avoir salarié un assistant dont il ne peut fournir « la preuve du travail ». Sommes que Marine Le Pen et son père refusent de payer. (modifié d’après Le Monde,  « Assistants parlementaires : une information judiciaire vise le FN », 05/01/2017)

Les Jeunes Socialistes de Seine et Marne s’indignent de cette situation honteuse pour la France pour laquelle deux de ses candidats aux présidentielles sont visés par des investigations judiciaires. Nous militons pour une République modèle dans laquelle aucun élu ou candidat ne devrait être sous couvert d’enquêtes. Aux prochaines élections, faisons le ménage dans ces politiciens véreux qui ternissent de plus en plus l’image de nos élus et ce quelque soit la couleur politique. En 2017 et pour les années à venir, choisissons  la transparence, choisissons l’honnêteté. 

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